• Vie des Frats

    Deux frats de 6 à 7 personnes fonctionnent avec plus ou moins de remaniements, des arrivées…

    Mais au fait Quésaco, la frat ? (cliquez sur frat pour avoir plus d’info)

    Comment fonctionnent ces frats ? De quoi y parle-t-on ? Quels sont les projets et les réalisations de chacune de ces frats ? Est-ce qu’elles pourraient s’ouvrir à d’autres personnes ponctuellement autour d’un thème ?... C’est ici un espace ouvert d’échanges sur nos réflexions et nos pratiques de frats…

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    Thème commun de frat : Accueil des migrants/ Transition écologique

     

    Lors de notre rencontre du 9 octobre 2016 à Sète, nous avions décidé qu’un thème serait abordé par chacune des nouvelles frats, quand elle le souhaiterait, au cours de l’année.

    En fait, deux thèmes avaient émergé : Quel accueil faisons-nous aux migrants ? Que faisons-nous en matière de changement climatique et transition écologique ?

    -         La tolérance et l’accueil des migrants : Une réflexion sur ce thème, avec la proposition d’Hélène que les frats s’investissent dans l’accueil d’une famille en lien avec l’association Welcome (pour un appui logistique et ponctuel à des familles qui accueillent déjà des migrants, un accueil pendant 15 jours-3 semaines et qui tourne). Claude propose que la réflexion dans les frats actuellement en fonctionnement sur la tolérance puisse nourrir celle d’un atelier politique sur l’accueil des migrants

    -         Le changement climatique : Vincent propose que la réflexion menée sur ce thème dans les frats actuelles puisse déboucher sur une mise en commun dans une soirée et permette d’alimenter l’atelier du pacte civique sur ce thème. Il propose d’envoyer à chaque frat les questions posées dans l’atelier pacte civique.

     

    Nous n’avons pas choisi entre l’un ou l’autre thème, mais l’idée était que chaque frat réfléchisse sur un de ces thèmes en vue d’une action de groupe ou d’un atelier.

     

    Quelques éléments proposés sur la situation et les actions citoyennes d’accueil des migrants dans l’Hérault et le Gard en vue d’une réflexion de frat

     

    Pour info, la frat d’Hélène et Co entamera la réflexion sur l’accueil aux migrants lors de sa rencontre de juillet prochain.

    En travaillant sur le sujet dans un autre cadre, j’ai glané quelques infos sur la situation et les actions citoyennes menées dans les départements de l’Hérault et du Gard qui pourraient être utiles pour notre réflexion commune :

    Contexte

    A la suite de l’arrivée en 2015 de nombreuses personnes fuyant des pays en guerre, notamment la Syrie et l’Irak, en 2015, le gouvernement français s’était engagé aux termes des décisions prises par le Conseil de l’Union Européenne à accueillir environ 30 700 demandeurs d’asile arrivés en Europe au cours des deux années 2016-2017. Le démantèlement du bidonville ou « jungle » de Calais fin 2016 a également conduit l’accueil des personnes qui y vivaient dans tous les départements de France.

    Cela s’est traduit par la création de places d’hébergement supplémentaires pour les migrants et les demandeurs d’asile (dans les quatre centres d’accueil et d’orientation créés dans l’Hérault et le Gard, ainsi qu’en centre d’accueil des demandeurs d’asile, ou CADA, et en hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile, cf. http://www.la-croix.com/Actualite/France/L-Etat-developpe-sa-capacite-d-accueil-des-demandeurs-d-asile-2015-12-04-1388833 ).

     

    Quelques actions citoyennes dans l’Hérault et le Gard….

    qui peuvent nous interpeller ?

    Les citoyens et les associations, telles que la CIMADE, RESF, le GISTI, la LDH etc. se sont aussi mobilisés. Certaines se sont impliquées pour favoriser l’accueil dans des familles et/ou proposer des actions de soutien et de solidarité avec les migrants.

    L’association SINGA, présente à Montpellier, propose notamment de mettre en relation des personnes qui ont obtenu le statut de réfugiées et qui sont à la recherche d’un accueil temporaire, avec des particuliers disposant d’une chambre pour les accueillir.

    Elle a développé en ce sens un projet CALM (Comme à la maison), propose une immersion temporaire chez des particuliers, afin de favoriser la rencontre et l’insertion des personnes réfugiées dans la société française par la cohabitation.

    La rencontre entre personnes réfugiées et de la société d’accueil passe également par des singablabla (conversations en français) et l’échange autour de passions et d’activités communes (ballades, visites, activités culturelles, etc.).

    L’association Welcome (JRS, Service Jésuite des Réfugiés), présente à Montpellier, s’engage également pour la mise en place d’un accueil familial des réfugiés pour une durée de quelques semaines.

    Un collectif Migrants-Bienvenue 34 organise aussi depuis 2017 des rencontres entre des parrains-marraines bénévoles et des réfugié(e)s, pour « aider à faciliter les démarches, en servant de relais, apporter une écoute et permettre un échange ».

     

    L’association Solidarité migrants a engagé un travail collaboratif pour cartographier les initiatives citoyennes en France (27 recensées dans l’Hérault et le Gard) sur un site : https://sursaut-citoyen.org/


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  • Pour information,

    Hélène a commandé pour les 4 frats et les membres du groupe 10 livres

     

    "Migrants: le cri de Strasbourg"

     

     Livre "Le cri des migrantsDes hommes et des femmes parlent d’humanité aux éditions Chronique sociale.
    Le drame des migrants, morts et abandonnés en Méditerranée, non pas occasionnellement mais dans la durée, pourrait être la situation la plus inhumaine de notre siècle. Et pourtant le silence est assourdissant ! Sommes-nous déjà résignés à détourner le regard ?
    À l’appel de La Vie Nouvelle Strasbourg, plusieurs personnalités politiques et civiles, des artistes, des "anonymes" ont partagé leur prise de position.
    Prix : 5€ (plus frais de port)

     

    Tout savoir sur le projet : http://lecridestrasbourg.blogspot.fr/

    Plus d'info sur:http://www.lvn.asso.fr/spip.php?article1158

     

     

     

     


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  • 4 frats qui débuteront début janvier  et qu’il nous appartiendra de doter d’un joli  nom, plus approprié que le A, B, C ou D utilisés ici. .
    A : Hélène,Dany , Bénédicte, Guy, Isabelle, Vincent et Catherine
    B: Claude, Germaine et Bernard, Jean-Jacques,Denis et Anne
    C : Suzanne, Michèle et Vincent, Claudette, Daniel, Solange,
    D : Miro, Anne-Isabelle et Philippe, Claudine, Danielle, Patricia


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  • Article rédigé par Hélène

    Frat composée de Danielle - Hélène - Claudette - Alain - Suzanne - Germaine - Bernard

    FRATERNITE et CROYANCE(S)

     

    Notre frat s’est réunie dimanche 6 mars en fin d’après-midi sur ce thème. Danielle et Dany étaient absentes, nous étions donc 6.


    La « Fraternité » est soudain réapparue, suite aux attentats de 2015, comme une valeur importante pour éviter le disloquement de notre société.

    Mais qui dit Fraternité, dit Frères, dit Père commun… ?

    Ce mot est apparemment issu de notre héritage judéo-chrétien… Mais la fratrie n’est pas toujours un lieu d’amour et de paix… Ca a commencé avec Caïn, à qui Dieu demande des comptes, et qui répond : suis-je le gardien de mon frère ? Oui et non : la fraternité est à construire, elle est anti-naturelle, elle demande un effort permanent.

     

    La fraternité n’est pas que familiale, il y a bien sûr une fraternité d’élection. Ce sont les frères de combat (on dit d’ailleurs plutôt camarades), ce sont les frères d’une communauté religieuse ou laïque, non pas choisis individuellement, mais en tant que groupe à construire. Ce sont les amis de Vie nouvelle avec qui nous vivons en « Frat »…Il faut faire beaucoup d’efforts et de compromis pour vivre en frères.

     

    Il semble justement que les terroristes aient remis en cause cet effort permanent de la société pour vivre fraternellement, solidairement, ce qu’on a appelé aussi le « vivre ensemble ».

     

    L’égalité et la liberté sont adossées à des lois – il y a des lois pour protéger et définir l’exercice de la liberté, il y a des lois pour faire appliquer l’égalité,  il n’y a pas de loi pour appliquer la « fraternité », troisième élément de notre devise républicaine….C’est une autre dimension, on est dans un autre cadre de valeurs.

    La Fraternité n’est apparue que récemment dans les valeurs constitutives de la société française : en 1848 dans le préambule de la constitution, en 1958 dans la constitution de la Vè république (cf. rappel historique – wikipedia en fin de texte).

     

    Dans son histoire, notre société a été porteuse d’une grande violence : les institutions de l’Eglise (croisades, inquisition, révocation de l’Edit de Nantes, esclavage, déportation des Juifs, etc). Sur ces points de violence extrême, si nous avons parfois reconnu nos torts et/ou la responsabilité de l’Etat français, il a rarement été question de réparation.

     

    Comme souvent dans nos discussions de frat, ça part un peu sur des chemins de traverse, donc je n’ai pas tout retranscrit de nos échanges, mais quelques points de réflexion à partager.

     

    Pour notre prochaine réunion le 6 avril, chez Claudette, deux options :

    -          soit Alain est disponible, et on échangera autour des deux textes qu’il nous a fait passer (« Le symbolisme, l’intelligence et le génie créatif » et « La spiritualité, le savoir et la construction du sens »)

    -          soit, s’il ne l’est pas, nous travaillerons le paragraphe « Enseignement » dans l’article de Wikipedia consacré à Maître Eckhart, mystique rhénan de la fin du XIIIè siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petit rappel historique (wikipedia)

    La fraternité est un terme clé de la Révolution française : « Salut et fraternité » est le salut des citoyens pendant la période révolutionnaire2. Il sous-tend l'esprit de la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, au cours de laquelle La Fayette y fait référence lorsqu'il prête serment : « Nous jurons de (...) demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité »3. La Constitution de 1791 n'y fait allusion que pour justifier l'institution de fêtes nationales ( « Il sera établi des fêtes nationales pour conserver le souvenir de la Révolution française, entretenir la fraternité entre les citoyens, et les attacher à la Constitution, à la Patrie et aux lois. » Constitution du 3 septembre 1791, Titre I ). Les autres textes majeurs comme la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, la Constitution de l’an I (1793), ou la Charte de 1830 ne consacrent pas explicitement ce principe. Jacques Guilhaumou rappelle la devise imputée par les thermidoriens aux partisans de la terreur : « la fraternité ou la mort », selon l'adage « Sois mon frère ou je te tue »4 ; cette fraternisation peut être pratiquée par un « ensemble de moyens en vue d'établir ou de resserrer les liens d'une étroite union ».

    Le 20 avril 1848 eut lieu à l'Arc de Triomphe de Paris une « Fête de la Fraternité » pour célébrer l'instauration du suffrage universel. Adopté sur proposition de Jean-Baptiste Belley (un des premiers députés noirs, représentant de Saint-Domingue), le terme de « fraternité » apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848 à l'article IV du préambule de cette constitution : « Elle (la République française) a pour principe : la liberté, l’égalité et la fraternité. » Dans l'article VIII du préambule de cette même constitution, la fraternité fonde le droit social5 : « Elle (la République) doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de ses ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler ».

    Sous l’Occupation, Fraternité est le titre d'un journal clandestin de la Résistance française.

    Le terme de fraternité est consacré dans la Constitution de 1958, où il apparaît dans la devise de la France « Liberté, Égalité, Fraternité » (article 2).

     

     

     

    Amitiés à tous

    Hélène

     


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